Concrètement, cela signifie d’une part que la banque soutient résolument les opérations financières liées aux énergies renouvelables et, d’autre part, qu’elle n’accorde plus de prêts pour de nouvelles centrales à charbon. Par ailleurs, elle a défini des critères précis concernant les fournisseurs qui produisent plus de 30% de leur énergie à partir du charbon. De même, elle ne traite qu’avec les prestataires capables de prouver qu’ils sont dans une stratégie de transition compatible avec l’accord de Paris sur la protection du climat, ou dans des transactions liées aux énergies renouvelables. UBS s’impose également des restrictions dans ses activités avec des sociétés minières.
La transparence sur le CO₂ favorise les placements durables
UBS dispose en outre d’un levier très direct dans la gestion d’actifs. À l’intention de sa clientèle, elle a développé une offre qui mesure l’empreinte carbone des portefeuilles d’actions. Cette transparence sur la charge en CO₂ des entreprises permet aux clients de faire des choix éclairés en matière d’investissement durable. Le «Climate aware fund», un fonds d’actions favorisant l’investissement dans des entreprises annonciatrices d’un futur faiblement carboné, s’inscrit dans ce contexte. Il a pour but de réduire les engagements dans des industries à fortes émissions de CO₂, sans toutefois exclure complètement celles-ci. Un partenariat actif s’engage alors avec elles pour les orienter vers une politique susceptible d’améliorer leur bilan carbone.
Lien:
Chiffres-clés de la stratégie climatique UBS pour 2018 (en anglais)